Partenaires de course, FAUN et Adrien Simon prennent le départ de la Mini Transat dimanche 24 septembre aux Sables-d’Olonne

Publié par Agence Schilling Communication le

Initié en 2022, le partenariat entre FAUN, leader européen des véhicules de collecte de déchets & de propreté urbaine, et Adrien Simon, officier de marine marchande, navigateur émérite, a tenu ses promesses : Gran Premio d’Italia, Corsica Med, Trophée MAP, Mini Fastnet, SAS, Duo Concarneau, PURU Transgascogne… chaque course a été l’occasion de relever de multiples défis nautiques à la barre du MINI 6.50 FAUN, avec en toile (ou voile !) de fond la perspective du challenge ultime : se qualifier pour la Mini Transat 2023. Chose faite puisque ce dimanche 24 septembre, Adrien Simon s’élancera pour la 24ème édition de cette épreuve mythique !

Créée en 1977 par Bob Salmon « en vue de renouer avec l’esprit aventureux des premières transatlantiques », et organisée chaque année impaire, la Mini Transat, en solitaire et sans assistance technologique à bord de voiliers de 6.50 mètres, se veut « une véritable école de la course au large, où le skipper doit être polyvalent et autonome pour faire avancer son bateau malgré l’exigence de l’exercice[1] ».

Comme de tradition, la traversée de 7.500 km sera ponctuée de deux étapes, au départ de la ville des Sables d’Olonne, avec une escale à Santa Cruz de La Palma aux Canaries, puis une arrivée à Saint‑François en Guadeloupe (aux alentours du 6 novembre pour les premiers concurrents). Elle réunit, cette édition, pas moins de 90 skippers.

Dessiné par l’architecte David Raison, le MINI 6.50 FAUN d’Adrien Simon, d’une largeur de 3 m et équipé d’une grande voile de 24 m2, prend donc pour la première fois le départ de cette Mini Transat si convoitée.

Préparation technique du bateau, préparation physique et mentale du skipper : Adrien Simon a enchaîné les entraînements en sollicitant le coach réputé Tanguy Leglatin ou encore des navigateurs de renom (Paul Meilhat, Benoît Hantzberg), pour acquérir toujours plus d’expérience, de maîtrise et gagner en confiance. Une confiance que lui accorde totalement son mécène FAUN avec qui il partage tant de valeurs, telles le goût de l’effort, du défi et de la performance, la détermination, la coopération… Rappelons aussi que les deux partenaires se rejoignent autour d’une implication éco-responsable sans faille, portée par le milieu de la voile en général et par Adrien Simon en particulier (à travers son soutien à l’association Plastic Odyssey qui lutte contre la pollution plastique en mer). En effet, les enjeux environnementaux s’avèrent aussi constitutifs de l’ADN FAUN, via la mise au point de solutions technologiques toujours plus propres. Ses équipements, salués pour générer moins de bruit et moins d’émissions de gaz, se révèlent particulièrement robustes, la qualité des matériaux garantissant une durabilité accrue.

Quelques mots d’Adrien Simon sur ses courses d’avant Mini Transat …

« Cette année, l’enjeu n’était pas tant la qualification pour la Mini Transat, point de mire de la saison, quasiment validée grâce à mon programme de courses de l’an dernier, mais plutôt la recherche de performance pour viser le haut du classement.

En effet, la Plastimo Lorient a suffi pour valider officiellement ma qualification à la Mini Transat. J’ai choisi de courir cette course en double aux côtés de Chloé le Bars, experte du circuit Figaro. J’ai profité de notre duo pour engranger un maximum d’apprentissages, partageant sa volonté de ne jamais rien lâcher et d’aller au bout de l’engagement dans une série exigeante. Une belle 3ème place au classement général a récompensé nos efforts, avec même une victoire sur la première manche, c’était chouette de réussir à combiner qualification et résultat !

Pour la suite de la saison, mon objectif était clair : me concentrer sur la performance.

Concernant la course « Mini en Mai », si elle réunissait 100 concurrents au départ, seulement 49 participants ont franchi la ligne d’arrivée, au regard de conditions particulièrement difficiles. J’ai eu la fierté de terminer en 7ème position, sachant que tous les favoris de la Mini Transat étaient présents. Cette course m’a permis de valider la navigation dans le gros temps et à toutes les allures.

Le Trophée Marie Agnès Péron (Trophée MAP), quant à lui, me tenait symboliquement à cœur, avec l’envie de bien faire car c’est une course qui partait de « la maison », à Douarnenez.

Il a présenté l’avantage de nous offrir toutes les conditions proches de celles que l’on devrait retrouver lors de la Mini Transat : peu de vent et du portant. Arrivé 4ème au classement général, c’est de bon augure pour la suite !

La Transgascogne a été la « longue » course de la saison qui m’a permis d’appréhender des distances plus importantes en solitaire.  C’était mon dernier entraînement en condition de course avant la Mini Transat.

J’ai terminé second de la première étape et troisième de la seconde étape, avec une belle quatrième place au classement général ! Cette course m’a surtout permis de valider tous mes choix de voiles en prévision de la Mini Transat.

Je suis vraiment satisfait de ma saison, je termine toutes les courses dans les 10 premiers et j’ai beaucoup appris sur moi et mon bateau. 

Mon objectif sur la Mini Transat sera de finir dans le top 10 ! 

Je me sens prêt, même si je ne cache pas une part d’appréhension de quitter la terre ferme pour de longues navigations, livré à moi-même.

Mon MINI 6.50 FAUN a été révisé de manière optimale, j’ai changé le mât et tout démonté de A à Z. J’ai hâte de partir et d’être au large pour pallier tout risque de collision sur la phase de départ. Hâte d’en découdre et d’aller batailler avec tous mes camarades de course. Le départ sera l’aboutissement de 2 ans de projet pour lequel j’ai consacré tout mon temps et toute mon énergie. On fait des sacrifices pour en arriver là et c’est la concrétisation d’un rêve !

Je pars donc avec l’objectif de tout donner, et l’envie de me faire plaisir à traverser l’Atlantique, une première pour moi ! »

FAUN et Adrien Simon, unis dans leur engagement pour l’environnement

Dimanche 17 septembre, FAUN a répondu à l’invitation de l’association Sea Cleaners en mettant à disposition son matériel de collecte de déchets CYCLONEA, sur vélo cargo électrique Kleuster (300 Kg de charge utile et 80 km d’autonomie !) ainsi que sa benne CITANEA (mini BOM présentant 900 Kg de charge utile, en caisson aluminium avec basculeur et système de tassement sur châssis 3,5 t).

Cette association, qui mène de nombreuses actions de sensibilisation à la pollution plastique, a ainsi pu compter sur Adrien Simon et d’autres skippers qui ont collecté près de 30 Kg de déchets, en une heure, sur les bords de la zone nautique de la Ch’noue, aux Sables-d’Olonne.

[1] Extrait du site minitransat.fr


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