Focus sur les différentes méthodes de pose de carrelage

Publié par bativisibilite le

En rénovation comme dans le cadre de la construction d’une maison neuve, la pose de carrelage au sol se fait en dernier lieu. Elle figure parmi les travaux de finition et doit de ce fait être réalisée avec minutie. En effet, le carrelage est un revêtement du sol qui joue un rôle esthétique. Mais au-delà de cette fonction, il contribue au confort des habitants. Dans tous les cas, il est à noter qu’il existe différentes manières de poser ce revêtement. Nous en parlons justement dans cet article. Découvrez !

De quelles façons peut-on poser un carrelage au sol ?

Pour habiller le sol de notre logement, nous pouvons utiliser différents types de matériaux (ex. : carrelage en grés, carrelage en terre cuite ou encore carrelages en pierres naturelles). Pour faire ressortir la beauté de ces revêtements, il est conseillé de laisser leur mise en place aux soins d’un carreleur. Pour cela, cet artisan a recours à deux techniques de pose, à savoir :

La pose traditionnelle ou la pose scellée

Il s’agit de la méthode conventionnelle pour poser un carrelage au sol. Elle consiste à coller les carreaux sur une chape humide. Malgré la facilité de sa mise en œuvre, il est à noter que cette technique n’est pas adaptée aux sols chauffants, car les risques de dilatation sont conséquents. Malgré cela, elle présente des avantages considérables. On peut en effet l’utiliser pour camoufler les différences de niveau. On peut l’envisager même sur un revêtement usé et déformé.
En outre, on peut adopter la pose scellée pour les carreaux grand format. Il faudra cependant prévoir un mortier ou une chape désolidarisée du sol. Il faudra ensuite penser à poudre le support afin que le scellement des carreaux se fasse.

La pose collée

On peut utiliser cette technique, peu importe le format des carreaux. D’ailleurs, elle est de plus en plus privilégiée, car elle permet au carrelage une plus grande résistance et durabilité. Les carreleurs professionnels ont également tendance à la privilégier du fait de la rapidité de sa mise en œuvre. Cette méthode offre également une excellente désolidarisation. Avec cette technique, on peut en outre envisager la pose de nouveaux carreaux sur une chape sèche et propre ou encore sur un ancien carrelage uniforme et nettoyé correctement.
Cependant, si le sol présente un défaut de nivellement, il sera nécessaire de le niveler au préalable. Ce n’est qu’ensuite qu’on pourra étaler le mortier-colle pour fixer les carreaux. Un double encollage est à prévoir pour les carrelages plus lourds et plus grands. Pour que tout se fasse dans les normes, le recours aux services d’un carreleur professionnel est recommandé.

À qui peut-on confier la pose d’un carrelage au sol ?

Comme susmentionnée, on fait appel à un artisan carreleur pour ce type de travaux. Ce professionnel dispose en effet des qualités requises et des compétences nécessaires pour les réaliser selon les normes de la construction. En outre, son intervention constitue une garantie d’un travail bien fait, et ce, dans les délais que vous avez convenus d’un commun accord.
Un souci se pose toutefois, car il n’est pas toujours aisé de mettre la main sur un artisan de confiance. Pour éviter les mauvaises surprises, nous vous conseillons donc de solliciter les recommandations de vos proches (amis, membres de la famille, voisins ou collègues). S’ils vous recommandent un carreleur, c’est que ses services sont satisfaisants. Malgré cela, prenez le temps de vérifier vous-même les capacités de cet artisan. Rendez-vous auprès de son entreprise pour voir s’il dispose des ressources nécessaires (financières et matérielles) pour mener à terme la mission que vous vous apprêtez à lui confier.
De préférence, dirigez-vous vers les professionnels disposant d’un label de qualification comme les qualifications QUALIBAT et RGE. Ces dernières témoignent non seulement du professionnalisme des artisans, mais aussi de la santé financière de leur entreprise.
Enfin, prenez le soin de vérifier la souscription du carreleur aux assurances obligatoires, à savoir l’assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) et la garantie décennale.