Innovation et savoir-faire ACO, du sur-mesure au service de la mise en valeur et de la protection du Mont Saint-Michel

Publié par DMA RP online le

ACO MT ST MICHEL

Depuis quelques semaines, le pont-passerelle du Mont-Saint-Michel est désormais accessible aux piétons. Il s’inscrit dans le cadre des travaux engagés afin de restaurer le caractère maritime du Mont Saint-Michel et qui permettront à la « Merveille de l’Occident » de retrouver, dès 2015, son insularité perdue pour cause d’ensablement progressif.

ACO, spécialiste des solutions de drainage des eaux de pluie, a su imaginer une réponse technologique fonctionnelle et esthétique à la hauteur des enjeux et défis qui lui étaient posés pour ce pont-passerelle de l’architecte Dietmar Feichtinger qui permet de relier l’îlot du Mont Saint-Michel au continent.

DES CANIVEAUX ACO INÉDITS POUR UN OUVRAGE UNIQUE

Au bout d’une digue-route d’un kilomètre, prend naissance la «lame qui flotte sur l’eau». Ce pont-passerelle s’élance au dessus du domaine maritime en une séduisante courbe de près de 800 mètres, jusqu’au gué, au pied des remparts du Mont. Le tablier, dont les circulations permettent à la fois la sécurité des marcheurs et des véhicules, est soutenu par 134 piliers filiformes et discrets à intervalle de 12 mètres.

Le tablier en dalles de béton bitumineux, soutenu par une structure acier, d’une largeur de 11 mètres, est d’une très faible épaisseur pour se fondre dans la ligne d’horizon. Cet objectif esthétique a imposé à ACO de concevoir un caniveau et ses avaloirs de drainage des eaux de pluie d’une hauteur minimale inédite de 6 cm !

Mais l’épaisseur n’était pas le seul défi. Il fallait aussi résister à de lourdes charges roulantes, respecter une pente uniforme, suivre le cintre donné au tablier qui épouse dans sa course des rayons aux dimensions variables, résister à la salinité ambiante permanente et à une climatique régionale parfois extrême. Enfin, pour répondre à une exigence de sécurité environnementale en cas de déversement accidentel d’hydrocarbures sur la chaussée motorisée, les avaloirs peuvent être fermés pour empêcher tout risque de pollution de l’eau de mer. Ainsi est né ce caniveau de drainage inédit et ses avaloirs spécifiques grâce au travail pertinent du bureau d’études et de développement d’ACO.

SPÉCIFICITÉS DES CANIVEAUX ACO

Cette innovation « sur-mesure » repose sur l’utilisation d’un matériau fiable qui fait quotidiennement ses preuves chez ACO : le béton de résine polyester. Matériau parfaitement adapté à la problématique des caniveaux du pont-passerelle, notamment pour sa faible résistance hydraulique, sa rapidité élevée d’écoulement des eaux, ses possibilités de moulage complexes et sa haute résistance à la corrosion et à l’abrasion.

Le système, qui matérialise le milieu par sa couleur naturelle ivoire, repose sur l’assemblage et l’intégration dans le tablier de 1 869 modules de 900 mm de long, 280 mm de large, et seulement 60 mm de haut, avec une pente régulière de 0,4%, et présentant une surface supérieure légèrement concave pour guider le drainage des eaux. Puis, par intervalles de 3 mètres, ces modules de conduite ont été associés à 312 avaloirs affleurant à la surface de la chaussée et dont chaque corps a été intégré par inclusion dans d’autres modules de 600 mm de long en béton de résine polyester.

Chaque avaloir est en inox pour garantir sa pérennité et comporte un clapet manuel d’obturation qui peut être actionné facilement et sans outillage, pour s’opposer à tout risque d’écoulement de liquides dangereux et polluants. L’avaloir comporte à sa base un cylindre inox qui traverse la faible épaisseur du tablier permettant ainsi l’écoulement direct des eaux de pluie dans la mer. L’installation de ce drainage, qui présente une résistance aux charges roulantes en classe D400, couvre un linéaire de près de 2 km comprenant la digue route au départ du continent jusqu’à l’extrémité du pont-passerelle arrivant au rocher du Mont Saint-Michel.

De part et d’autre des deux voies de la chaussée centrale de 6,50 mètres, deux allées piétonnières, en porte-à-faux de 4 mètres et 1,50 mètre, recouvertes d’un platelage de chêne agrémenté d’un banc continu, offrent une promenade ouverte sur mille perspectives différentes. Un vrai balcon maritime pour les admirateurs de ce site unique inscrit au Patrimoine mondial.

Avec cette superbe référence, ACO apporte encore une fois la preuve que l’innovation est toujours possible en matière de captation et drainage des eaux de pluie, et qu’elle peut intégrer des exigences extrêmes, tant sur le plan esthétique que fonctionnel.


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